Mettez votre casque ou vos écouteurs afin de favoriser l’immersion.

Autorisez-vous
« Nos chemins se rencontrent »
à accéder à vos données
de localisation ?

Autorisez-vous
« Nos chemins se rencontrent »
à accéder à vos photos
et vidéos ?

La carte des haïkus est zoomable…

…et déplaçable

Nos chemins se rencontrent

Nos chemins se rencontrent est une application collaborative pour smartphone qui nous invite à déambuler dans l’espace urbain. Son usage nous permet de découvrir des objets numériques (visuels et textuels), qui sont liés à des lieux et implantés sur une interface de géolocalisation. L’interface graphique de géolocalisation est réduite à un espace sans les représentation du plan des villes. L’usager, géolocalisé, se déplace en temps réel dans une absence de données graphiques avec pour seul repère les objets numériques, eux aussi géolocalisés. Entendu comme une proposition poétique, Nos chemins se rencontrent permet d’établir une relation intime et sensible avec la ville au travers le regard de l’autre. Ce sont des détails, des choses dont on ne fait pas attention, ou qui sont éphémères ou dégradés. L’utilisateur, en plus de flâner dans l’application, est invité à créer lui aussi des haïkus, afin de partager son regard sur l’espace urbain.

Vous allez créer votre haïku !

Pour cela vous devez sélectionner une image ou une vidéo, puis écrire un texte, de votre composition ou d’un écrivain. Vous pouvez aussi choisir un seul élément sur les trois (une image ou une vidéo ou un texte).
Enfin, choisissez une forme qui représentera votre haïku sur la carte. Tous vos choix doivent poser un regard sur de petites choses, sur des instants poétiques et/ou éphémères, et les textes doivent avoir un lien, plus ou moins proche, avec la ville.

Choisissez une photo ou une vidéo dans votre bibliothèque.

Écrivez votre texte

Choisissez une forme

À ce qui étouffe donner de l'air,
à ce qui tombe donner des appuis,
à ce qui se défait offrir des cadrages
et des noeuds.

En ce tissu, avec ses trous et ses fibres, ses fils rouges et ses plis, ses moires
et ses accros, est à la fois achevé
et à tisser encore.

Aucune solution magique n’existe, mais entre un inventaire des manques et une typologie fine et détaillée des plénitude existent des passerelles qu’il suffit de tendre.

Le dialogue se fait peu à peu, ce sont des fragments discontinus, des bribes qui s’éjointent,une chambre d’échos qui s’animent.

La phrase composée avec les mots
du monde ne renvoie ni à soi ni au monde posés en purs et simples pôles antagonique, elle n’est que le dessin
et le mouvement d’une relation effectuée, effective et, au sens le plus réel et le plus désemparé, le résultat d’un échange.

Échos soulevés en passant, parfois à
la limite de la perceptibilité et suscité par un détail ou une configuration, une rupture ou une harmonie que l’ont voit.

Dans ce mixte d’ancien et de neuf,
de protégé et de délaissé, il semble tout naturel de vouloir faire à nouveau un corps, un corps ayant la sensation d’en être un en toutes ses parties.

On marche dans cette vitesse, tranquille, inquiet, évadé, on est dans une phrase muette de reconnaissance de plus en plus ouverte et lumineuse.

Un courant d’air chaud ou froid, une pesanteur parfois, une allure immobile qui surprend, une fragmentation affolée qui agresse.

Toute ville est comme une mémoire d’elle-même qui s’offre à être pénétrée et qui s’infiltre dans la mémoire de qui la traverse, y déposant un flux continu de flocons.